Le progrès, nul ne le conteste, facilite la vie de chacun de nous. En divers secteurs plus qu’en d’autres mais sa présence effective marque d’une forte empreinte notre quotidien.

Encore faudrait-il que nous sachions écouter la voix de la raison afin que le progrès ne soit pas à l’origine de trop gros soucis et ne nous écrase pas sous un poids de plus en plus lourd.

Le confort engendre parfois l’inconfort ou pour le moins, des contraintes et des obligations financières qui, elles, alourdissent les charges budgétaires dans des proportions importantes.

Certes, tout est proposé à l’homme du XXIème siècle… et même le superflu. Puis tout nous est imposé. Car il faut résorber les déchets produits par notre consommation à tout-va. Le tri de ces déchets est désormais géré, réglementé, par les gestionnaires des communes, des communautés de communes.  

C’est bien. C’est même très bien. Mais toutes nos "commodités" ont un coût, de plus en plus élevé. Et il est de nombreux consommateurs qui sont confrontés à des exercices de comptabilité qui s’apparentent à des exercices d’autant plus périlleux que leurs porte-monnaie, leurs portefeuilles sont légers, très très légers.

 

En effet, leurs ressources : salaire, retraite sont loin d’atteindre le niveau d’augmentation des contraintes nées du progrès évolutif.

Oublierait-on, dans les hautes sphères du Pouvoir, que beaucoup de français moyens ont seulement des moyens financiers moyens ?

Marcel Bénézit

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