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A notre époque où l'on n'a jamais autant soigné les malades, par 1'absorption d'une kyrielle de médicaments, n'est-il pas étrange que les malades soient en traitement permanent, et de plus en plus nombreux ?

La question posée aux médecins, aux infirmières et autres spécialistes en tous genres, reçoit toujours, à quelques mots près, la même réponse : "S'il n'y avait plus de malades, nous serions sans travail !"

Certes, soigner n'est pas guérir. Je le sais depuis longtemps. L'organisme fait fi de notre logique. Mais ne pourrait-on pas, dans le milieu des professionnels de la santé, faire le ménage dans l'abondance - le superflu ?- des remèdes prescrits, écouter plus attentivement l'organisme, et méditer quant à ses propres énergies, messagères de mieux-être ?

                                                         Marcel Bénézit