L'Amérique ressemble de plus en plus à une puissance, impuissante à faire face à certains maux. Le terrorisme en est (où se trouve Ben Laden ? Chez ses amis de la CIA ? En promenade sur une mobylette ?) ; la furie de la nature en est un autre. Et il semble que le président Bush, si rapide pour des interventions guerrières, le soit moins quand il s'agit de secourir les gens qui peuplent la Nouvelle-Orléans, celle-ci comptant 67,3% de Noirs, et où 30% de personnes survivent en dessous du seuil de pauvreté.
Le cyclone a frappé les plus miséreux. Ne seraient-ils pas les plus oubliés ?
De plus en plus,
l'agressivité de certains jeunes -
enfants, ados, adultes -, déchaîne la violence en des
actes que la conscience réprouve :
bagarres, coups de couteau, tirs au
revolver, incendies Quel mal-Etre habite donc ces "jeunes" ou "moins jeunes délinquants", pour qu'ils soient les acteurs de faits répréhensibles ? Et ceux qui sont les supports de notre système de Société, toujours à dominance de privilégiés, n'ont-ils que des discours, des promesses, de gros avantages (voir les messieurs et leur "suite" en voyage), alors qu'ils devraient montrer le bon exemple, et éveiller un monde plus fraternel ?
Marcel Bénézit. |